15/02/2008
Merci click & mortar
La réunion ADETEM Rhone Alpes d'hier a de nouveau été un grand succès .
Plus de 50 marketeurs de la région -et de Paris !- sont venus écouter les intervenants pour trouver des réponses à l'équation e-commerce et réseau de distribution : confrontation ou coopération ?.
Grâce à l'intervention de Martine Crocquet, CustomEyes, nous savons qu'il n'est plus possible de revenir en arrière et que tous les réseaux et marques vont devoir se mettre au e-commerce ou au moins à la e-information, dont les consommateurs ne peuvent plus se passer.
Grâce à Bruno Blaser pour Sport 2000, nous avons compris que faire du e-commerce avec un réseau d'indépendants, ce n'est pas facile, mais qu'on peut explorer toutes les pistes de présence en ligne, face à des concurrents de plus en plus nombreux, marques comprises, qui vendent le sport sur le web.
Et grâce à Rachel Marouani, de Sephora, nous avons eu la confirmation que l'une des clés du succès, c'est la cohérence et la simultanéité entre les deux offres, qui doivent parler d'une même voix à un même client, pour que le multicanal devienne un levier de croissance et que les deux canaux se nourrissent l'un l'autre.
Un immense merci à nos intervenants qui nous ont consacré beaucoup de leur temps (TGV compris !), et dont les présentations ont été trés appréciées; Merci aux participants, nouveaux et fidèles, au soutien d'Ernst & Young et à l'équipe d'organisation.
Et rendez-vous bientôt pour le compte-rendu détaillé !
23:50 Publié dans ADETEM & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : adetem, adetem rhone alpes, marketing, e-commerce, réseau de distribution | | Facebook
12/02/2008
E-commerce et réseau pour marketeurs de Lyon
J'ai failli oublier !
Notre prochaine conférence ADETEM Rhône Alpes c'est demain !
E-Commerce et réseau de points de vente : confrontation ou coopération ?
Comment gérer la concurrence et la complémentarité entre une vente en ligne qui devient incontournable et un réseau physique indispensable mais limité ?
Alors que la vente en ligne explose et que tous les secteurs sont désormais concernés, les marques et les entreprises qui jouent la carte e-commerce doivent composer avec leur réseau existant pour assurer une expérience client cohérente et maîtriser les enjeux business, ce qui n’est pas si simple ….
o Quels sont aujourd’hui les secteurs les plus concernés par le vente en ligne, selon l’attente des consommateurs ? Est-ce possible pour tous les produits ?
o Comment lancer une e-shop sans perturber le réseau classique ? Avec quelles stratégies de marque, d’assortiment ou de prix ?
o Comment mettre en oeuvre le changement, en impliquant le réseau et les vendeurs ?
Pour aborder toutes ces questions,
un cabinet conseil et deux entreprises, qui nous présenteront
o une étude sur le comportement des consommateurs face à une offre multi canale
o le cas d’une gestion déjà multi canale, avec un site e-commerce existant et un réseau intégré
o le cas d’une réflexion e-commerce en cours, avec une problématique de réseau non intégré
Avec Martine Crocquet, Directrice, Cabinet Études Custom’eyes, Rachel Marouani, Directrice E-commerce et CRM, SEPHORA Europe et Bruno Blaser, Directeur Marketing, réseau SPORT 2000
Trop tard pour s'inscrire en ligne mais rendez-vous Jeudi 14 février 2008, de 18h00 à 20h30
Tour du Crédit Lyonnais – chez notre partenaire Ernst & Young – 25ème étage - 129 rue Servient – 69003 Lyon
P.S du 13 février : Désolée mais nous sommes complets ! des inscriptions de dernière minute nous poussent aux limites de sécurité de la salle... restez en ligne pour le compte-rendu :o)
23:35 Publié dans ADETEM & Co | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : adetem, adetem rhone alpes, marketing, e-commerce, réseau de distribution | | Facebook
09/12/2007
Du yaourt dans le shampoing
Dans un monde où les consommateurs sont de plus en plus zappeurs, de plus en plus sollicités, il est bien sûr de plus en plus difficile de les attraper pour leur passer un message publicitaire ; c'est la réalité à laquelle tous les marketeurs sont confrontés aujourd'hui.
Dans ces circonstances, les marques sont à la recherche de toutes les solutions qui pourraient leur permettre de toucher leur cible de façon plus captive et qualitative. Et on trouve des idées tous les jours !
Je connaissais le street marketing, dont je vous avais parlé là, mais je ne connaissais pas le coiffeur-marketing !
Or la e-news Marketing Mag m'apprend que Danone distribuera des yaourts Essensis dans les salons Jean-Claude Biguine ce mois-ci !
"Ce partenariat devrait permettre à la marque Essensis de toucher directement leur cible avec un fort taux de pénétration, c'est-à-dire le profil type des clientes des salons Jean-Claude Biguine : féminines, citadines, entre 25 et 50 ans, intéressées par la beauté, la forme et le bien-être."
Bon alors, si je comprends bien, on viendra me parler yaourt et beauté-qui-vient-de-l'intérieur pendant que ma couleur sera en train de poser et que mon coiffeur s'acharnera sur mon brushing à m'en arracher la tête !
J'ai des doutes ...
17:09 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : marketing, démonstration, essensis, danone, coiffeur, jean-claude biguine | | Facebook
02/12/2007
Marketing et service client … et au revoir à une grande dame
Dans un numéro récent du magazine Relation Client, j’ai trouvé un article extrêmement intéressant de Géraldine Caillet sur le thème de la collaboration entre Marketing et Service client, qui fonctionnent encore souvent comme frères ennemis dans les entreprises.
Même si la cause du client a pu faire quelques progrès ces 10 dernières années, comme l’a constaté Ralph Hababou (avec qui j’ai eu la chance de déjeuner cette semaine :o) ), on est pourtant encore loin du dialogue idéal entre ces deux entités.
Dans l’idéal en effet, les responsables des services clients seraient systématiquement impliqués dans tous les projets de création produits ou services, car ils ont le contact terrain et détectent « les signaux faibles » en provenance des clients.
Dans l’idéal le marketing travaillerait de manière rapprochée avec les équipes clientèles, pour récolter les données qui permettraient de clarifier ses ciblages, tout en assurant un rôle pédagogique régulier auprès de ces mêmes équipes, pour décomposer une offre ou une promo.
Dans l’idéal, rappelle M. Hababou, dans cet article comme dans son dernier livre, « les services marketing et clients se construiraient ensemble et autour du client ».
Mais cela implique d’une part une véritable humilité et un respect mutuel pour construire la confiance et la coopération. Et d’autre part cela nécessite un postulat managérial fort : gérer comme les Anglo-saxons de manière conjointe les départements Marketing et Client, en rattachant ces deux services à une direction unique.
Or c’est encore rarement la situation constatée :
« Tantôt on assiste à la présence d’un marketing embryonnaire face à un client imposant, tantôt l’inverse. » Soit toujours un rapport de force ! Sans parler des cas, qui se raréfient heureusement, où le service client est le dernier recours pour caser les « bras cassés », ou refoulés de l’entreprise dont personnes ne veut .. Et même si ce n’est pas le cas, le service client, souvent considéré comme un centre de coût, souffre d’une image dévalorisée par rapport au service marketing.
De fait les objectifs respectifs sont souvent antagonistes : l’un construit son offre autour de promesse, avec une vision à court terme et l’objectif de conquérir des clients ; l’autre gère les problèmes et essaie de trouver des solutions, avec une vision plus long terme et l’objectif de fidéliser ces mêmes clients. Et on retrouve bien cette dichotomie dont je me plaignais là..
Mais certaines entreprises commencent à se tourner vers une vraie fidélisation, et à réaliser que le service est aussi important que le produit, et que l’organisation harmonieuse de ces deux services est la condition sine qua non du succès d’une offre multicanal.
C'est ainsi que, grâce aux nouveaux secteurs pour lesquels la Relation Client est devenu cruciale (téléphonie, FAI), on assiste à un rééquilibrage ; dans certaines entreprises on pratique les échanges de poste, et la RC est un élément de la stratégie de l’entreprise, une volonté clairement affichée de la direction générale. Comme chez Club Internet, où 50% des effectifs sont tournés vers la Relation Client, où tous les développements d’offres prennent en considération les remarques du service client, où l’intégration d’un collaborateur passe par l’immersion dans ledit service.. Et chez qui une personne est entièrement dédiée à la relation entre les deux entités.
C’était justement mon métier. Pendant 2 ans j’ai été Responsable Relations Consommateurs d’une marque d’électroménager, rattachée à la Responsable du Service Client et au Directeur Marketing. Ma mission était justement de rapporter la parole des clients auprès des équipes marketing, et de représenter le Client pour concevoir les opérations de promotions, les catalogues ou les campagnes de publicité. Ma mission était aussi de former et d’informer les équipes de conseillers consommateurs, sur les produits ou les actions de la marque, pour qu’ils soient mieux formés et mieux intégrés. C’était passionnant et nouveau de faire avancer la cause du consommateur. Et mon attachement au Sens du Client prôné par Thierry Spencer ou M. Hababou vient en partie de cette expérience.
Mais surtout il vient de celle qui m’a managée et formée pendant cette période, Joëlle Mottu.
Joëlle m’a appris le métier, m’a transmis sa passion pour le service au client (elle qui était mathématicienne !). Elle nous a offert à tous le petit livre Service Compris, elle a mis en œuvre le premier système informatique intégré de relation client consommateur/distributeur. Elle a ensuite partagé cette passion et ces expériences avec de nombreuses autres équipes et entreprises, en tant que consultante et formatrice.
Joëlle nous a quitté vendredi soir, après s’être battue pendant plus de deux ans contre la maladie, puis le traitement de cette même maladie. Elle a résisté avec toute la force et le positivisme et la bonne humeur dont elle a toujours été capable, et qu’elle nous insufflait après nos longues journées passées à régler des problèmes clients. Mais toutes ses forces n’ont pas suffi pour protéger son corps affaibli.
La Relation Client perd une grande dame, et je perds une grande amie.
Merci Joëlle, de nombreux clients et conseillers clientèle te doivent beaucoup !
Ses proches lui diront au revoir jeudi prochain 6 décembre. Si vous la connaissiez et souhaitez avoir des détails, contactez-moi par mail.
00:05 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : relation client, service client, marketing, Joëlle Mottu, service gagnant | | Facebook
11/11/2007
Raté et réussi
Raté ! Montcuq ne figurera pas sur la prochaine édition du Monopoly ! Mais Hasbro est beau joueur et sortira quand même une édition spéciale du jeu où figureront les rues du village ! C'est finalement une belle façon de remercier tous les internautes qui en voulant détourner le jeu, lui ont offert un buzz absolument remarquable.
(J'avais des doutes , je vous en parlais là, sur la façon dont la marque se sortirait de ce mauvais pas ...donc je suis heureuse de faire amende honorable)
Quant à Frolic, contre lequel je râlais pour cause de casting de toutous, ils ont également réalisé une belle opération : D'aprés Marketing Magazine, le trafic sur le site Frolic va doubler en 2007, 7000 portraits ont été mis en ligne, et l'envoi d'e-mailing s'est traduit par des pics de 200 000 visites sur deux semaines!
Comme je le disais (craignais ?) les bloggeurs ont fait campagne en appelant à voter pour leur chien ! Et maintenant Frolic va ainsi pouvoir renforcer son programme relationnel sur 70 000 personnes...
Moralité, ca se confirme, faire appel au vote et à l'ego des internautes, ça peut rapporter gros !
21:55 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marketing, buzz, user generated content, CACO, monopoly, hasbro, frolic | | Facebook
06/11/2007
Détournement de bloggeurs
Je vous disais il y a quelques notes que j’étais cernée par les licences et autres instruments marketing déloyaux pour me faire acheter toujours plus pour mes enfants. Et je découvre encore aujourd’hui une nouvelle formule, qui parle à mon pauvre-petit-cœur-de-mère-désemparée, pour mieux capter mon attention et mes sous.
Il s’agit en fait de la marque de jouet Fisher Price, qui a demandé à Ogilvy d'imaginer un site pour « petits » (ah bon ?) et «grands» (surtout). Dans sa grande mansuétude totalement désintéressée, le site www.deboutlesparents.fr. permet aux parents de « partager leurs expériences de parents, de trouver des réponses aux questions nouvelles qui surgissent dans leurquotidien et de rencontrer d'autres parents ».
La newsletter e-marketing nous apprend que « Le site s'organise autour de trois espaces: un Carnet de Parents, réunissant les blogs créés par quatre parents "rédacteurs" qui écrivent des articles correspondant à leur vision sur la vie de parents; un espace Questions/Réponses pour accompagner et rassurer les parents dans leur quête de l'éveil et l'épanouissement de leur enfant (sic !) et enfin, un espace mise en relation pour faire connaissance avec les membres de la communauté et créer de nouveaux liens. »
J’ai visité, j’ai lu.
Effectivement les blogs des parents rédacteurs sont sympas, et on s’y retrouve bien.
La note de Sabine expliquant que « le mode bébé s’apprend sur le tas » m’a effectivement rappelé cette période de « crash test post partum » où je me demandais tous les jours dans quelle pochette surprise j’aurais bien pu trouver un permis bébé… Permis que j’aimerais repasser d’ailleurs à chaque stade d’évolution de Superchat ou Elastigirl !
Par contre je n’ai pas testé le « Questions réponses » parce que je me demande qui va me répondre : un parent, un psycho sociologue de la petite enfance ? Un pédiatre ? Un chef de produit Fisher Price ?
18:30 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marketing, user generated content, fisher price | | Facebook
Marketing et développement durable : le CR officiel !
Il était temps qu’on s’en parle !
Même si tout le monde le fait depuis quelques temps, si les médias reprennent le sujet encore et encore, et si les consommateurs y sont enfin sensibles, il est plus que temps de parler développement durable et marketing, parce qu’on n’a plus le temps d’attendre !
Et justement nos intervenants de la soirée du 11 octobre pour l’ADETEM Rhône Alpes nous ont permis de mieux cerner les enjeux et les urgences, les solutions et les actions qu’il est déjà possible de mettre en place, pour intégrer le développement durable dans l’entreprise et dans le marketing en particulier : et surtout de comprendre les facteurs clés de succès .
Le développement durable : prise de conscience du Grand Public
Caroline Sorez nous a d’abord rappelé la définition du développement durable et le fait qu’il intervient sur le triptyque des 3 P (People -Planet- Profit = Social, Economique, Environnemental). Elle nous a surtout montré qu’aujourd’hui la prise de conscience du Grand Public et des clients est réelle sur le sujet (grâce entre autres à l’étude Ethicity), et qu’il y a une attente des clients sur ce thème.
Le ‘marché’ de l’environnement durable existe donc et il est devenu impératif pour les entreprises de s’y intéresser.
Mais elles peuvent traiter le sujet de façons différentes : uniquement sur l’aspect technique, en communiquant sur le sujet (rapports Développement Durable) ou en considérant le développement durable comme un élément centre dans leur stratégie marketing !
L’une de nos participantes a d’ailleurs présenté le cas de l’Arbre Vert, qui sur la base des produits fabriqués par une usine Seveso en liquidation, a ressuscité une marque et développé une gamme entière de produits écologiques éco-labellisés (éco-label européen). L’entreprise a réussi non seulement à convaincre et à éduquer la grande distribution et ses clients, mais aussi à multiplier par 18 son chiffre d’affaire en 4 ans !
Les leviers de création de valeur du DD
Nous avons donc appris quels sont les leviers de création de valeur du développement durable :
1. Prévention des crises
2. Réduction des coûts
3. Innovation
4. Différenciation / fidélisation
5. Réputation
6. Performance économique
Et surtout quelles sont les caractéristiques d’un marketing « durable » :
• Un marketing d’abord responsable : qui évite de promouvoir des pratiques non soutenables,
• Un marketing « vert » ou social : qui développe des produits ou services avec une véritable VA environnementale ou sociale,
• Un marketing sociétal : qui finance des campagnes qui visent à influencer le comportement consommateurs.
L’exemple Casino
Les exemples sur l’utilisation de ces leviers étaient à la fois divers et instructifs, de Volkswagen à Danone en passant par Toyota, Adia ou Patagonia. Le dernier exemple étant celui de Casino, qui vient de prendre l’initiative de la transparence, pour que ses clients aient un vrai choix, en travaillant sur des étiquetages permettant d’identifier certains indicateurs de l’impact environnemental sur les produits vendus par l’enseigne. Développé avec Bio Intelligence Service et l’Ademe, cette proposition a été reprise dans tous les médias, et initie un mouvement qui devrait aboutir à un groupe de travail impliquant toutes les parties prenantes (gouvernement, enseignes, associations et fédération des entreprises du commerce et de la distribution, associations environnementales ..)
Parce que mettre en place le développement durable ne peut pas se faire tout seul …
18:05 Publié dans ADETEM & Co | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : adetem, rhone alpes, développement durable, marketing, botanic, tnt xxpress, caroline sorez | | Facebook
14/10/2007
Je suis déçue..
...comme les 18 millions de personnes (et presque 20 dans les 10 dernières minutes) qui ont regardé la demi-finale France/Angleterre hier. (Et ce ne sont que les chiffres Médiamétrie ; ça ne compte pas le public des écrans géants dans les lieux extérieurs).
Je suis déçue parce les Bleus ont perdu dans les 10 dernières minutes, à cause du pied magique de Wilkinson.
En plus, pour l'ambiance, on était même allés dans un pub pour le voir avec d'autres ! C'aurait été bien de fêter une victoire là-bas ; Et j'ai fumé 1000 cigarettes par procuration pour rien !
Chabal a pleuré, mais TF1 aussi sûrement : le prix du spot publicitaire samedi prochain n'atteindra pas de nouveaux sommets après ceux d'hier .. ça leur apprendra à vouloir demander l'annulation des écrans géants sous prétexte d'avoir l'exclusivité des droits TV!
Et moi j'aime un peu moins les Anglais, pendant quelques jours au moins :)
10:50 Publié dans Le vide-poches | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : rugby, marketing | | Facebook
Remerciements durables
C'était vraiment super !
Notre réunion Adetem "Marketing et Développement Durable" de jeudi a non seulement fait le plein de participants mais aussi le plein de compétences, de découvertes et d'échanges.
La qualité des interventions de Caroline, de Hervé Feat (TNT Express), et de Christine Viron (Botanic) a été autant appréciée que leur complémentarité. (Il faut dire qu'entre l'entreprise dont l'activité est polluante, et celle pour laquelle le respect de l'environnement est inscrit dans les gènes, la manière d'intégrer le développement durable est assez différente !)
Enfin, le débat de fin de conférence sur la responsabilité respective du réglementaire ou de l'engagement individuel dans la prise de consience du DD par le grand public a été assez animé, et il n'aurait pas pu avoir de meilleur "point d'orgue" que l'attribution du Nobel de la Paix le lendemain matin à Al Gore et aux scientifiques du GIEC ..
Alors rendez-vous bientôt pour le compte-rendu détaillé !
10:40 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : marketing, developpement durable, adetem, caroline sorez, botanic, TNT express | | Facebook
25/09/2007
CACOphonie !
C’est amusant quand même l’actualité : Je vous parlais il y a quelques jours de la CACO (Conception Assistée par Collaborateurs ou clients), la démarche à travers laquelle les marketeurs demandaient leurs avis à leurs consommateurs pour créer des produits à leur place … en vous disant qu’il y avait quelques risques à jouer ce genre de jeu …
Et il se trouve que justement aujourd'hui nous assistons au retour de bâton par excellence, gentil mais quand même … où le marketeur qui cherchait à créer le buzz via ses clients se retrouve pris à son propre piège !!
Hasbro vient en effet de solliciter ses clients pour préparer une version France du jeu Monopoly, en invitant les internautes à voter pour les villes qu’ils souhaiteraient voir figurer sur la prochaine tablette de jeu à la place des rues de Paris habituelles.
Mais grâce au site www.trictrac.net qui s’est pris au jeu, la ville de Montcuq, immortalisée en son temps par Daniel Prevost, s’est immiscée dans le classement ; le buzz aidant, et 270 000 votes plus tard, elle est maintenant en tête de liste, en passe de supplanter la rue de la Paix !
Le Figaro nous explique que chez Hasbro « on tente de faire bonne figure, en saluant le «succès» remporté par l’opération. Plus de 270.000 votes ont été enregistrés. Mais chez l’éditeur, plutôt spécialisé dans les jeux familiaux et tous publics, la perspective de faire figurer Montcuq sur le plateau du Monopoly laisse perplexe. Quelque peu désarçonné par ce buzz inattendu, Hasbro se laisse deux semaines, jusqu’à la clôture des votes, pour choisir une stratégie »
Les blogs et les médias en font des gorges chaudes, et les instigateurs mettent Hasbro au défi de jouer le jeu jusqu’au bout! "Puisque vous nous demandez notre avis, prouvez que vous êtes capables de le prendre en compte !"
Peut-être que la solution sera une Edition Limitée, où ladite ville figurera en bonne place, en plus d’une édition plus consensuelle et plus largement diffusée… ou peut-être qu’Hasbro prendra le risque de ne pas suivre, au risque d’être décrédibilisé.
Mais cette histoire est en tout cas la preuve édifiante qu’à vouloir utiliser ses clients pour faire le travail et la communication à sa place, on peut se faire « griller » !
21:30 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marketing, buzz, CACO, hasbro, monopoly, montcuq | | Facebook
21/09/2007
Wouaf buzz !
Vous vous souvenez quand je parlais de notre syndrome « mon quart-d’heure-de-gloire ? » C’était en râlant contre la campagne Brandt qui proposait un casting aux jeunes filles pour devenir une « petite reine » du Tour de France, en jouant sur les envies de célébrité des filles et des familles, genre "ma petite fille est passée a la télé !" ; C’était bien moins élégant que le casting de doudous organisé par la même marque l’année d’avant.
Et bien cette fois, c’est votre toutou que vous allez pouvoir envoyer au casting !!!
Avec l’opération "Faites de votre chien la Star du paquet Frolic", associant le Web et le packaging (webonpack), Frolic propose en effet à chacun de ses consommateurs-internautes de starifier son chien en prenant une photo de ce dernier et de la déposer sur le site Frolic.fr.
Il y a aussi de l’e-mailing, un tag TV etc … C’est e-marketing qui nous le fait savoir là. J'hallucine !
Et en plus ça marche du tonnerre auprès des propriétaires des futures stars !« T’as vu mon chien, il est passé sur le pack Frolic !» Evidemment les internautes votent pour élire leur préféré; en ce moment c'est Bounty qui tient la corde ...
On touche le fond du fond !
En fait, je suis juste dégoûtée d'admettre que c'est quand même habile, quand on sait l'amour que certains propriétaires de chien portent à leur ami canidé, et évidemment efficace pour la notoriété Frolic, sans parler de leurs ventes...
Mais on aura quoi la prochaine fois, pour surfer sur nos bas instincts et nos rêves de gloire par intérim ? Après le doudou de mon enfant, ma fille, mon chien … ma paire de pantoufle, mon pot de géranium ??
Je lance le casting de vos idées !
22:40 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marketing, frolic, buzz, chien, notoriété | | Facebook
Développement durable pour marketeurs de Lyon
Nous continuons le programme de rencontres de l'ADETEM Rhône Alpes !
Avec une nouvelle conférence le 11 octobre prochain sur un thème d'actualité :
Marketing et Développement Durable :Quel marché, quelles actions, quelles urgences ?
Elément de contrainte ou argument commercial, Enjeu citoyen et dimension éthique… Comment intégrer le développement durable dans le développement marketing de l’entreprise ?
Sur ce thème « tendance » devenu désormais exigence de marché, les entreprises et leurs équipes marketing ont un rôle certain à jouer. Toutefois, avant de se lancer, de nombreuses questions restent à éclaircir :
- Qu’est-ce que le développement durable ? Quels sont ses enjeux et ses urgences ?
- Comment les entreprises abordent-elles le sujet ? : Un levier de différenciation commerciale, une contrainte incontournable ou un engagement pour le futur ?
- Objectif stratégique ou simple argument de communication ?
- Comment le développement durable est-il mis en œuvre dans le marketing mix et l’organisation ?
Pour aborder toutes ces questions, 3 intervenants experts et pratiquants en DD :
Caroline SOREZ, Consultante, BIO INTELLIGENCE SERVICE, cabinet conseil en environnement
Elle a créé avec le Centre du Design Rhône-Alpes la formation « Les 4 mardis de l’éco-design » pour faciliter l’intégration de la démarche d’éco-conception dans les services marketing. Chez BIO Intelligence Service, elle intervient aujourd’hui sur des missions d’ACV (analyse de cycle de vie), de sensibilisation des acteurs de l’entreprise au développement durable, et sur des projets d’étiquetage environnemental.
Christine VIRON, Directrice Développement Durable et Relations Extérieures, BOTANIC
15 ans d’expérience en marketing en grande consommation/grande distribution, un MBA de l’EM Lyon et un Mastère Ethique et Développement Durable ont conduit Christine à la fonction de Directrice Marketing Clients et Développement Durable chez Botanic début 2005. Pour l’enseigne, ce service est un véritable projet d’entreprise qui vient irriguer progressivement toutes les fonctions de l’entreprise, notamment l’offre produits (50.000 références) et la relation clients.
Hervé FEAT, Directeur Marketing TNT EXPRESS, en charge du Développement Durable
De formation Ecole de Commerce (INSEEC-Bordeaux), riche de 11 années dans des fonctions commerciales et management dans les secteurs des Télécom et de l’Ingénierie avant de rejoindre TNT Express France il y a 9 ans, Hervé est actuellement Directeur du Marketing et de la Communication, en charge du Développement Durable. TNT Express France est numéro 1 en France du service aux entreprises, pour le transport express de colis et de documents, et nouvel acteur de la livraison aux particuliers.
Venez nombreux !
Vous pouvez vous inscrire ici, où nous contacter là
19:55 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : adetem, adetem rhone alpes, marketing, développement durable, TNT express, Botanic, Bio Intelligence Service | | Facebook
27/07/2007
Le street marketing c’est du sport…
8 juin 2007, 16h54, entre le centre commercial de la Part-Dieu et la gare, je sors de quelques courses en urgence après un rendez-vous de réseau-recherche-de-job, et je tombe sur un stand joliment habillé de rose vif , qui me dit
« Parce qu’être une femme, c’est du sport…Mettez votre stress à l’épreuve : faites un arrêt aux stands de massage CX’’’75 ! »
Tout ça pour vendre la nouvelle bouteille Contrex 75 cl aux formes adaptées ?
J’aime bien l’idée !
D’abord parce que je suis d’accord qu’être une femme c’est du sport, au sens propre et au sens figuré. En plus parce que l’idée de m’offrir un massage, même dans une tente sur le trottoir, c’est séduisant ! Et il y a une place justement maintenant ... mais pas de chance , mon train est dans 3 min, donc je passe mon tour et j’emporte juste la jolie bouteille et la doc qui donne tous les bons arguments marketing pour la "scanner" comme il se doit...
12:09 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Contrex, marketing, street marketing, promotion | | Facebook
01/07/2007
Life after death by powerpoint
Thanks to Rex, I have just watched the most hilarious presentation about ... presentations !
This is a real “show”, well written and funny like those stand up performances done by good US showmen and professionals.
It is about the most common mistakes one does when creating a powerpoint presentation.
And we have ALL made those mistakes!
I laughed so much, from shame, from remembering all the times I used too much words, animations or bullet points in my presentations, that I am sure you will too!
Don Mc Millan is a great guy and we should all watch this before each future prez' we’ll have to make :D !
22:35 Publié dans Le vide-poches | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : marketing, presentations | | Facebook
07/06/2007
Web 2.0 pour marketeurs de Lyon !
J’en parle un peu tard (dommage pour un blog qui est censé être réactif !) et Henri et Antonia avaient heureusement fait l’annonce dans les temps. Mais après l’événement, il faut vous raconter l’histoire :
Par hasard et par envie, grâce aux amitiés personnelles d’Henri et d’Alice, aux amitiés « bloggeuses » d’Henri et d’Antonia, aux contacts marketing et professionnels entre Alice et Michel ou Michel et Philippe, nous avons pu monter en quelques mois une soirée spéciale et raviver l’activité ADETEM sur Lyon !
Le thème : Le marketing à l’ère des blogs...Nouvelle géographie des médias Internet
Cette soirée Web 2.0 proposée par L’ADETEM Rhône Alpes aux « marketeurs » lyonnais Jeudi 31 mai a fait le plein, autour d’Henri Kaufman et de ses blogs, et de Philippe Pinault de Blogspirit .
Les 38 présents ont donc pu partager les éclairages d’Henri sur la révolution que représente le web 2.0 pour les marketeurs ; notamment le fait que les clients (en particulier les bloggeurs) parlent aujourd’hui de la Marque et des produits, entre eux, en toute liberté, avec une puissance de diffusion incommensurable !
La Marque doit donc impérativement « comprendre, et digérer ce qui se passe, comprendre que le Bottom Up a remplacé le Top Down » .Elle doit « prendre part à la discussion, en repensant sa manière de communiquer, tout en évitant d’en ‘rajouter une couche’ ». Et pour cela les marketeurs comme les agences « doivent être dans le Web comme des poissons dans l’eau » pour pouvoir « attraper le train. ». (C’est ce qu’il venait d’ailleurs d’expliquer aux Québécois !)
Henri nous aussi fait remarquer que ces nouveaux consommateurs se créent une « carte d’identité numérique » avec leurs identifiants BlogLog, Yahoo, Viadeo, Linked In, Dailymotion, E-Bay, Youtube, Second Life et autres … Ces identifiants sont bien plus significatifs de leurs centres d’intérêts et habitudes d’achats que leur adresse physique, et ce sont ceux-là que nous devrons à terme intégrer dans nos bases de données clients !
Et puis grâce à Philippe Pinault, nous avons pu découvrir les blogs et les plate-formes de blogs créés par de grandes marques, pour mieux communiquer avec ces clients devenus si exigeants et si volatiles...
22:05 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Web 2.0, marketing, Lyon, Adetem, connaissance client, politique de communication | | Facebook