01/11/2010

Innovation à Lyon : le compte-rendu

Avec beaucoup de retard et toutes nos excuses, voici enfin le compte-rendu de notre conférence du 23 septembre dernier. Bertrand Barré ne nous a pas déçus, et ses messages sur la nécessité de l’innovation produit et les moyens pour y parvenir ont marqué les nombreux participants qui avaient bravé la grève des transports pour nous rejoindre.

IMG00003-20100923-1843.jpgAu-delà de son humour et de ses exemples parlants, le spécialiste es-Neuf (et non pas designer, car lui-même n’en est pas vraiment un), nous a rappelé certaines vérités toujours bonnes à entendre, et nous a surtout alerté sur certaines chausse-trapes du métier de marketeur quand on doit se renouveler dans un marché saturé.

Un rappel  en préambule: les marchés 2010 sont saturés, surtout dans les produits de grande consommation, mais pas seulement. A force de peur de la crise ou de prix du pétrole élevé, nous sommes entrés non pas tant dans une période de déconsommation, que de déstructuration de la consommation, où les « gens » consomment , non pas moins, mais mieux (et attention marketeurs , vous n’êtes pas « les gens » ! Car par votre éducation, votre situation professionnelle, votre revenu, vous n’êtes pas la moyenne des consommateurs ! )

 

Les clients aujourd’hui (et même si c’est surtout vrai en BtoC, cela peut être vrai aussi en BtoB), arbitrent leurs choix d’achat :

  • Entre leurs besoins « anciens » et les univers produits/services encore inconnus il y a 10 ans
  • Entre les produits ou services pour lesquels ils sont « impliqués/auxquels ils attachent de la valeur, et ceux qui ne sont que des commmodities, des produits nécessaires mais basique, auxquels ont n’accordent pas le besoin de valeur ajoutée

De fait, nos clichés marketing liés aux CSP et à l’âge ne sont plus valables ! L’équation jeunes = valeur d’achat faible ou cadre supérieur = achat produit haut de gamme n’est absolument plus utilisable, quand le jeune ado achètent le dernier Iphone dernier cri, ou que le cadre sup choisit le papier toilette premier prix ou dort chez Ibis en vacances !

Dans ce contexte de clients moins « monolithiques » et plus « critiques », Bertrand Barré considère que les marques sont responsables de la déconstruction, car elles ont proposé des offres trop semblables !

Quand on suit des process marketing super-calibrés, qui respectent les « codes du marché «, qui interrogent systématiquement les consommateurs en focus groups, on atteint le syndrome d’excellence et on génère des produits « clones », tous pareils ! On ne sait plus y distinguer l’offre différente (qui d’ailleurs ne l’est plus !)

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Cela crée le doute chez le client qui finit par choisir l’option « prix bas », finalement la plus rassurante et la moins impliquante.

Ces techniques marketing « classiques » on fait la croissance des entreprises quand les marchés grandissaient. Quand une innovation incrémentale avec juste un petit plus produit et un nouveau packaging suffisait pour créer de nouvelles ventes et attirer de nouveaux clients. Aujourd’hui il devient nécessaire de changer d’offre et de créer de nouveau désir, sinon on maigrit avec son marché (et la marque disparait car elle n’apporte plus de valeur..)….

vise-client-centre_~k2503783.jpgMais pour cela il faut donc changer de modèle de pensée et de technique d’innovation ! Il ne faut plus considérer les clients comme des « cibles » mais comme des individus qui seront

  1. soit très impliqués et prêts à tout pour acquérir et soutenir le produit, des communautés d’individus partageant les mêmes valeurs ou les mêmes passions mais pas forcément le même profil socio culturel
  2. soit désimpliqués, qui voudront acheter moins mais mieux, se concentrer sur l’essentiel et pas le superflu

Alors pour survivre dans ces marchés en décroissance et séduire ces « nouveaux » clients, nous autres gestionnaire de l’offre devons prôner

  • l’audace et la différence, pour susciter l’enthousiasme et l’adhésion,
  • scruter les signaux faibles, les vérités non évidentes, pour sortir de la vision « monoaxiale » des valeurs et vérités qui ont depuis toujours basé nos réflexions produits (car c’est le « depuis toujours » non remis en cause qui est dangereux et fait qu’on se retrouve à créer des produits semblables à ceux de nos concurrents)

Le process proposé par Bertrand Barré pour générer les nouvelles idées, véritablement innovantes et différentes est le suivant :

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13/09/2010

C'est dans 10 jours !

adetem barre michelin.jpgAttention c'est bientôt !

La conférence ADETEM RHONE ALPES sur l'Innovation Produit c'est la semaine prochaine !

Jeudi 23 Septembre à Lyon

Comme Bertrand Barré le dit lui-même : "il est urgent de prendre le temps d'innover!"

Alors inscrivez-vous vite!

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30/07/2010

Save the date : Innovation à Lyon !

Après plusieurs mois de silence, dûs au surbooking de l'équipe Rhône Alpes, nous reprenons notre cycle de conférences ADETEM!

Alors notez-vite la date du 23 septembre pour notre événement de rentrée :

L'Innovation produit
Solution de crise et solutions d'avenir !

Quand la crise lamine les ventes, dans un marché saturé, comment préserver ses positions ? Grâce à l'innovation ! Quand la crise limite les budgets, comment optimiser ses investissements marketing ? A la lumière des innovations !

Oui, mais. Est-il possible d'innover pour le court terme ? ou seulement à long terme ? Est-il possible d'innover à moindre coût ?
Quels sont les facteurs clés de succès et les risques d'échecs dans une démarche d'innovation ?


26134108-bertrand_barre.jpgPour répondre à ces questions, le Club accueillera un  intervenant au coeur du sujet: Bertrand BARRÉ, Designer, Président Fondateur de l'agence d'innovation The Zebra Company, Fondateur de l'agence de design Barré&Associés, et de trois autres agences spécialisées dans les nouveaux produits ou services.

adetem barre amora.jpgDepuis vingt ans, ses équipes sont à l'origine de plus de 10 000 produits pour les plus grandes marques mondiales ou pour des PMI. Il a développé de nombreux outils méthodologiques pour le développement efficace de l'offre nouvelle.
Bertrand Barré partagera avec nous ses visions, ses convictions pour une démarche innovation efficace, et sa vision des tendances innovation actuelles.

adetem barre michelin.jpgIl nous présentera également ses réalisations, de la chaussure de sport inspirée des pneus, à la brosse à dent adhésive, en passant par l'épuisette à cornichons.
Autant d'exemples d'innovations réussies, et de succès commerciaux obtenus grâce à la différenciation et à une vision marketing « hors du cadre »!

Inscrivez-vous vite !

Ouvrage récent : " All you need is LOVE, ou comment se réinventer sur des marchés saturés" (Coop Mag Éditions)

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29/11/2008

Loi LME : le compte-rendu

Merci d'avoir patienté , voici enfin le compte-rendu de notre réunion sur la si cruciale Loi de Modernisation de l'économie.

Grâce à M. Copet nous avons mieux compris les détails et conséquences de la loi LME, mais la vision des opérationnels de SEB et INTERSNACK a été riche d'enseignement !

1ère Intervention de Jean François Copet, Dirigeant du cabinet BCMW Conseil, spécialiste en accompagnement des entreprises dans leur approche commerciale et merchandising.

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Mise en perspective du contexte :
• Une loi qui tombe au mauvais moment, le contexte économique est tendu : baisse des ventes et du pouvoir d’achat, hausses des matières premières, hausse du hard discount et des MDD
• Objectifs du gouvernement : poursuivre la déflation des prix pour relancer la consommation et accroître le pouvoir d’achat des ménages malgré la hausse des matières premières, libérer la croissance en augmentant la pression concurrentielle
• Enjeux pour les industriels : préserver la rentabilité de leur entreprise ( niveau de dérive, ROI des promotions) et de celle de leur clients-distributeurs pour une relation pérenne
• Enjeux pour les distributeurs: poursuivre leur agressivité en terme du positionnement prix vs la concurrence, choisir entre une stratégie fond de rayon et une stratégie de promotion et des baisses sur des produits psychologiques, tout en restant rentable


La loi LME :

• Votée très rapidement, sans décret d’application
• Changements principaux :
o négociabilité des tarifs
o suppression du principe de non discrimination
o volonté forte de réduire les délais de règlement (45j fin de mois à 60 jours date de facture) sauf accord sectoriel (ex :bricolage) avec intégration de pénalités fortes et volonté de contrôle
o disparition des contreparties => engagement sur des obligations
• Sans changement :
o Le calcul du seuil de revente à perte (intégration de tous les avantages financiers)
o Le principe de convention Unique ou Contrat d’Affaires

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Les scénarios et les enjeux :
• 3 types de scénarios : statu quo, remontée partielle des marges arrières vers l’avant, négociation en 3x net

• En fonction de la position de l’entreprise/marque (leader, challenger), de la structure des accords et de la pression des enseignes
• Risques portent sur la demande de compensation des enseignes sur la réduction des délais de paiement, sur la lisibilité des accords, sur les demandes de baisse technique et sur la gestion des PVC


En conclusion
• Une loi à risque pour les marques : contretemps entre demande de baisse des prix et hausse des matières premières, renforcement du poids des distributeurs et des MDD, contexte de « dé-consommation »
• La nécessité de remettre les fondamentaux au cœur de la réflexion stratégique marketing

- remettre le prix au cœur de la réflexion
- revenir aux 4P
- préempter à nouveau le milieu de gamme
- lancer de vraies innovations
- redonner le plaisir à l’achat
• Des négociations à venir rudes ( retour de l’importance du trade-marketing)
• Anticiper les conséquences des décisions sur l’entreprise (facturation, formation équipes de vente, outils etc..)
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2ème intervention Raymond Grandjean, Directeur du Controlling Groupe SEB France

Quels impacts du changement de règlementation ?
Le refus de vente est autorisé mais reste sanctionnable ; on peut refuser de vendre un produit à un distributeur si désaccord sur le prix
Délais de paiement imposés ; il y a déjà une amorce de contournement de la part des distributeurs ; cela va créer une nouvelle négociation financière avec les distributeurs. Chez Seb : mise en place d’un outil pour calculer les impacts sur les délais de paiement du passage des marges arrières en marges avant

Politique tarifaire
Il y aura une guerre des prix mais elle existe déjà dans une vision « multi-canal » ; il y aura une politique de prix d’appel plus importante des distributeurs; le prix de vente au consommateur baisse déjà tous les ans du fait de la concurrence (entre autres la Chine)
Développement des normes liées au développement durable + forte innovation : jouer là-dessus plutôt que sur les prix
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Politique produit et promotionnelle
On peut jouer sur les gammes de produits pour ne pas positionner les distributeurs face à face

Les produits phares sont présents partout; les produits haut de gamme sont présents dans les circuits qui peuvent les vendre (écran plat chez Darty pas chez Système U)
Renouvellement fréquent des gammes de produits ( rotation d’1/3 par an du portefeuille)

La politique promotionnelle continuera à exister ; développement de produits tactiques pour des événements ?
Il faut élever le débat et ne pas se cantonner au prix

Sur ces marchés, les MDD ont perdu des parts de marché, elles sont surtout présentes en cœur de gamme. Les distributeurs ont besoin des grandes marques et des écarts de prix significatifs avec les MDD
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Conclusion : LME va entraîner des négociations difficiles ; elles ont d’ailleurs du mal à démarrer



3ème intervention : Christophe Beaufils, Directeur Commercial, Intersnack France


LME relativement floue pour les industriels et les clients

Contexte actuel de négociation:
- gestion de plus en plus fine des assortiments => suppression progressive des offres inutiles ; fort écrémage
- stagnation des 3 x net
- recherche de sources de financement hors négociation (pénalité de retard devient une institution)
- développement des MDD génératrices de profit
- économies de fonctionnement (ex : stocks déportés)
- pressions fortes pour le financement des promotions par les industriels
= volonté de transfert de marge => qui va payer l’addition de la LME ?
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Principales conséquences au niveau macro économique
- concentrations et disparitions d’acteurs distributeurs et industriels
- poursuite de la montée du discount
- développement de la marque de distribution
- différenciation comme moyen de fidélisation et de sécurisation de la marge
Importance de mesurer les impacts des décisions prises : ex : Intersnack ne va pas aller chez Lidl suite à la mesure de l’impact (cannibalisation, risques de déréférencement,…)

Conséquence au niveau du business des industriels :

1- Pression importante sur la rentabilité
- maintien des marques fortes et soutenues
- des marques « secondaires » avec rotations correctes (= rentabilité préservée)
- différenciation accrue par rapport aux MDD pour se légitimer à moyen terme
- des innovations capables de créer une vraie valeur ajoutée (pas une stratégie d’occupation de terrain !)

2- Pression forte sur la politique tarifaire

- il va falloir rendre les prix moins négociables (hausses légitimes et justifiables)
- une analyse de valeur sur l’ensemble de la chaîne pour trouver des gisements de productivité
- une bonne connaissance des cours des matières premières pour répondre à la bonne connaissance des distributeurs via les MDD
- une stratégie de formats différenciés ? pour cela il faut avoir la masse critique industrielle

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3- pour le transfert des charges promotionnelles

- pression de plus en plus marquée pour l’utilisation des données consommateurs des enseignes ; cela peut être un moyen d’entrer chez le distributeur, de mieux prendre en compte la réalité des clients finaux
- pression promotionnelle
- transfert des charges promotionnelles


En conclusion, pour les marques nationales :
- justifier sa place en permanence pour maintenir ses assortiments
- accompagner les lancements pour garantir les performances
- un rôle moteur de pilote catégoriel référent pour une relation pérenne
- des recherches de nombreux partenariats supply chain et administratifs

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Questions réponses :

Est-il possible de se réapproprier le cœur de gamme ?
JFC : ce ne sera pas facile ; ça a été la stratégie de Findus quand seul Maggi était présent dans le rayon surgelé
Le risque s’il n’y as pas de réaction des marques : les MDD couvrent toutes les niches profitables en plus du cœur de gamme
Le français est très attaché à la marque (pour combien de temps ?) : s’il y a un différentiel de moins de 10% sur le prix par rapport à la MDD, c’est la marque nationale qui gagne
Il faut mettre les moyens, utiliser tous les éléments du mix, se battre en magasin
CB : il faudra gérer le paradoxe entre rentabilité des MDD et rentabilité des marques nationales : tant qu’il y aura rentabilité, pas de problème

La marque n’est-elle pas déjà trop ébranlée par le fait que les consommateurs d’aujourd’hui ont changé par rapport à il y a 20 ans ? est-ce trop tard pour les marques nationales ?
JFC : la marque a perdu 12% de crédibilité en 1 an
RG : l’élévation de la valeur se fait aussi par des services (exemple : site internet SEB avec recettes de cuisine,..°) ; il faut parler directement au consommateur, le consulter sur les nouveaux produits
CB : rappelons nous qu’en 2007 les marques nationales ont augmenté leur présence promotionnelle ce qui a entraîné un rebond de l’attrait pour les marques ; même si l’élan a été coupé par la montée des prix liée à celle des matières premières ; la frontière est ténue dans la tête du consommateur entre MMD et marques nationales


Existe-t-il un lien entre la baisse de confiance dans les marques et l’émergence d’un nouveau profil de consommateur, plus averti, utilisateur d’internet (comparateur, …) ?

JFC : je suis inquiet de la baisse du trafic dans les magasins ; un consommateur internet commande via une liste qu’il a enregistré, se fait livrer, à chaque fois la même chose. Quand on sait qu’un achat sur 2 se fait en rayon…
Le consommateur va dans d’autres lieux, des lieux de plaisir à la place des magasins
La LME va engager la bagarre entre distributeurs et industriels alors que la vraie question est comment faire venir le consommateur en magasin

Internet ne peut-il pas permettre des achats d’impulsion
?
JFC : on essaie mais ce n’est pas encore au point dans les mêmes proportions

Pratiquez-vous le prix conseillé ?

JFC : le prix conseillé est autorisé mais la DGCCRF vérifie si les prix sont identiques partout
Le PVC est un préalable à l’entente
CB : il faut faire vivre la notion de prix marketing conseillé car les distributeurs sont attentifs aux conseils que peuvent donner les marques y compris sur le point de vente

Il n’y parfois pas de différence entre un produit MDD et une marque nationale
CB : c’est de la responsabilité de l’industriel qu’il y ait une différence entre son produit et la MDD qu’il fournit
Il faudra peut être à terme envisager de se priver d’une enseigne pour sauvegarder sa marque si le distributeur veut une MDD trop proche

Va-t-on vers des produits par enseigne pour sauver ses marques ?
CB : c’est une vraie bonne idée ; cela a fonctionné pour nous mais c’est une politique de « riche »
JFC : le plus dur, c’est de changer


P.S : Je suis contente d'avoir réussi à vous donner ce compte-rendu, rédigé par Muriel et Gwen, avant de partir
Je pars pour une semaine de tourisme professionnel aux US, j'espère avoir plein de trucs sympas à vous rapporter

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25/10/2008

Loi LME : c'était trop court !

C'était super, mais trop court !1004126597.jpg

C'est souvent ce que nous disent les participants de nos conférences ADETEM Rhône-Alpes, quand nous écourtons les débats à la fin des présentations, pour que chacun ait le temps de "réseauter" ou de reprendre son TGV vers Paris.

Mais quand Jean-François COPPET , spécialiste de la Loi de Modernisation de l'Economie, explique quelles conséquences cette nouvelle loi va avoir pour les fabricants et les distributeurs, c'est enocre pire, tout le monde veut noter tous les détails !

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Et quand Raymond GRANDJEAN, de SEB et Christophe BEAUFILS, d'Intersnack France, nous expliquent comment, en tant que leader de leur catégorie, ils utilisent l'innovation et le marketing de la valeur ajoutée pour répondre aux enjeux, tout le monde boit leurs paroles !

Alors promis, il y aura compte-rendu et explications, pour compenser les frustrations de tous nos participants, anciens et nouveaux, qui ont trouvé les interventions passionnantes mais n'ont pas eu le temps de tout noter!

1329229498.JPGEt encore merci aux renforts du Bureau Rhône-Alpes, Muriel et Audrey, qui en tant que spécialistes ès-food et grande conso ont animé brillamment les débats...

A bientôt sur cette ligne pour en savoir plus !

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06/05/2008

Service Client et Low Cost.. pour marketeurs lyonnais !

Comme le dit Antonia, pour notre conférence ADETEM Rhône Alpes de l'été 2008, nous avons choisi d'aborder The thème qui m'est particulièrement cher : "De la compatibilité et de la rentabilité du Service Client avec une offre Low Cost."

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SERVICE CLIENT ET LOW COST ?
Quelle compatibilité ? Quelle rentabilité ?
Le service client est devenu primordial pour tous, mais la guerre des prix s’impose partout. Alors peut-on concilier les deux ?


La construction d’un modèle qui associe service et low cost pose plusieurs questions :

Comment identifier la valeur primordiale pour le client ?
Comment rationaliser et modifier son offre par rapport aux modèles classiques ?
Quel business model pour rentabiliser et pérenniser une offre low cost ?
Quelle communication pour vendre les petits prix ET la qualité ?
Pour répondre à ces dilemmes, un professionnel du sujet nous fait l'honneur d'être parmi nous :


Ralph Hababou, Conférencier et Consultant, Spécialiste du Service Client, co-auteur et auteur des best-sellers "Service Compris" et"Service Gagnant"

et deux entreprises qui ont lancé un modèle low cost avec succès :

Sylvie Sucra, présidente fondatrice d'Easylearning, modèlehard discount de formation de cadres
Ludovic Bonnet, directeur de la communication d'IDTGV, la nouvelle offre à "petit prix" de la SNCF.

Vous êtes marketeur et pas forcément lyonnais ?
Venez nous rejoindre Jeudi 5 juin 2008, de 18h à 20h30- Tour du Crédit Lyonnais – Ernst & Young – 25ème étage, 129 rue Servient – 69003 Lyon

Pour s'inscrire.... cliquer par ici !

Psst ? Une rumeur court sur une séance de dédicace du dernier opus de Ralph Hababou à l'occasion de la conférence... Ca vous tente ?

22/03/2008

E-commerce et réseau de distribution ; confrontation ou coopération ?

Voici le compte-rendu officiel de notre réunion du 14 Février 2008, au Club ADETEM Rhône Alpes !

Nous avions choisi ce thème pour plusieurs raisons :
D’abord parce que les derniers chiffres et tendances tous business confondus montrent depuis quelques mois ou années que plus personne ne peut faire l’impasse sur le e-marketing , voire le e-commerce.

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Mais surtout parce que, si on veut s’aventurer sur ce terrain, le e-business implique un bouleversement parfois complet des modes de distribution classique :
Si je suis une marque, BtoB ou BtoC, commercialisée par un réseau de grossistes ou revendeurs, que vont dire mes clients si je vends en direct?
Si je suis une enseigne avec un réseau, comment gérer ce nouveau canal face à mes points de vente ? Quelle offre et quel message vers mes clients ?
Et comment convaincre mes vendeurs ? Surtout s’ils sont indépendants ?

Pour répondre à ces multiples questions, Martine Crocquet, Bruno Blaser et Rachel Marouani nous ont donné leur éclairage, mais surtout ont partagé leur expérience avec une grande transparence, au travers d’une étude de e-consommateurs IOD/Customeye’s, des projets de e-business Sport 2000 et des succès on et off line de Sephora.

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15/02/2008

Merci click & mortar

La réunion ADETEM Rhone Alpes d'hier a de nouveau été un grand succès .

Plus de 50 marketeurs de la région -et de Paris !- sont venus écouter les intervenants pour trouver des réponses à l'équation e-commerce et réseau de distribution : confrontation ou coopération ?.

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Grâce à l'intervention de Martine Crocquet, CustomEyes, nous savons qu'il n'est plus possible de revenir en arrière et que tous les réseaux et marques vont devoir se mettre au e-commerce ou au moins à la e-information, dont les consommateurs ne peuvent plus se passer.

Grâce à Bruno Blaser pour Sport 2000, nous avons compris que faire du e-commerce avec un réseau d'indépendants, ce n'est pas facile, mais qu'on peut explorer toutes les pistes de présence en ligne, face à des concurrents de plus en plus nombreux, marques comprises, qui vendent le sport sur le web.

Et grâce à Rachel Marouani, de Sephora, nous avons eu la confirmation que l'une des clés du succès, c'est la cohérence et la simultanéité entre les deux offres, qui doivent parler d'une même voix à un même client, pour que le multicanal devienne un levier de croissance et que les deux canaux se nourrissent l'un l'autre.


Un immense merci à nos intervenants qui nous ont consacré beaucoup de leur temps (TGV compris !), et dont les présentations ont été trés appréciées; Merci aux participants, nouveaux et fidèles, au soutien d'Ernst & Young et à l'équipe d'organisation.

Et rendez-vous bientôt pour le compte-rendu détaillé !

12/02/2008

E-commerce et réseau pour marketeurs de Lyon

J'ai failli oublier !

Notre prochaine conférence ADETEM Rhône Alpes c'est demain !

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E-Commerce et réseau de points de vente : confrontation ou coopération ?
Comment gérer la concurrence et la complémentarité entre une vente en ligne qui devient incontournable et un réseau physique indispensable mais limité ?

Alors que la vente en ligne explose et que tous les secteurs sont désormais concernés, les marques et les entreprises qui jouent la carte e-commerce doivent composer avec leur réseau existant pour assurer une expérience client cohérente et maîtriser les enjeux business, ce qui n’est pas si simple ….

o Quels sont aujourd’hui les secteurs les plus concernés par le vente en ligne, selon l’attente des consommateurs ? Est-ce possible pour tous les produits ?
o Comment lancer une e-shop sans perturber le réseau classique ? Avec quelles stratégies de marque, d’assortiment ou de prix ?
o Comment mettre en oeuvre le changement, en impliquant le réseau et les vendeurs ?


Pour aborder toutes ces questions,
un cabinet conseil et deux entreprises, qui nous présenteront
o une étude sur le comportement des consommateurs face à une offre multi canale
o le cas d’une gestion déjà multi canale, avec un site e-commerce existant et un réseau intégré
o le cas d’une réflexion e-commerce en cours, avec une problématique de réseau non intégré

Avec Martine Crocquet, Directrice, Cabinet Études Custom’eyes, Rachel Marouani, Directrice E-commerce et CRM, SEPHORA Europe et Bruno Blaser, Directeur Marketing, réseau SPORT 2000

Trop tard pour s'inscrire en ligne mais rendez-vous Jeudi 14 février 2008, de 18h00 à 20h30
Tour du Crédit Lyonnais – chez notre partenaire Ernst & Young – 25ème étage - 129 rue Servient – 69003 Lyon

P.S du 13 février : Désolée mais nous sommes complets ! des inscriptions de dernière minute nous poussent aux limites de sécurité de la salle... restez en ligne pour le compte-rendu :o)

21/09/2007

Développement durable pour marketeurs de Lyon

Nous continuons le programme de rencontres de l'ADETEM Rhône Alpes !
Avec une nouvelle conférence le 11 octobre prochain sur un thème d'actualité :
Marketing et Développement Durable :Quel marché, quelles actions, quelles urgences ?

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Elément de contrainte ou argument commercial, Enjeu citoyen et dimension éthique… Comment intégrer le développement durable dans le développement marketing de l’entreprise ?

Sur ce thème « tendance » devenu désormais exigence de marché, les entreprises et leurs équipes marketing ont un rôle certain à jouer. Toutefois, avant de se lancer, de nombreuses questions restent à éclaircir :
- Qu’est-ce que le développement durable ? Quels sont ses enjeux et ses urgences ?
- Comment les entreprises abordent-elles le sujet ? : Un levier de différenciation commerciale, une contrainte incontournable ou un engagement pour le futur ?
- Objectif stratégique ou simple argument de communication ?
- Comment le développement durable est-il mis en œuvre dans le marketing mix et l’organisation ?

Pour aborder toutes ces questions, 3 intervenants experts et pratiquants en DD :

Caroline SOREZ, Consultante, BIO INTELLIGENCE SERVICE, cabinet conseil en environnement
Elle a créé avec le Centre du Design Rhône-Alpes la formation « Les 4 mardis de l’éco-design » pour faciliter l’intégration de la démarche d’éco-conception dans les services marketing. Chez BIO Intelligence Service, elle intervient aujourd’hui sur des missions d’ACV (analyse de cycle de vie), de sensibilisation des acteurs de l’entreprise au développement durable, et sur des projets d’étiquetage environnemental.

Christine VIRON, Directrice Développement Durable et Relations Extérieures, BOTANIC
15 ans d’expérience en marketing en grande consommation/grande distribution, un MBA de l’EM Lyon et un Mastère Ethique et Développement Durable ont conduit Christine à la fonction de Directrice Marketing Clients et Développement Durable chez Botanic début 2005. Pour l’enseigne, ce service est un véritable projet d’entreprise qui vient irriguer progressivement toutes les fonctions de l’entreprise, notamment l’offre produits (50.000 références) et la relation clients.

Hervé FEAT, Directeur Marketing TNT EXPRESS, en charge du Développement Durable
De formation Ecole de Commerce (INSEEC-Bordeaux), riche de 11 années dans des fonctions commerciales et management dans les secteurs des Télécom et de l’Ingénierie avant de rejoindre TNT Express France il y a 9 ans, Hervé est actuellement Directeur du Marketing et de la Communication, en charge du Développement Durable. TNT Express France est numéro 1 en France du service aux entreprises, pour le transport express de colis et de documents, et nouvel acteur de la livraison aux particuliers.

Venez nombreux !

Vous pouvez vous inscrire ici, où nous contacter