29/12/2007
Z’avez-vu ma carte kdo ?
Bon alors, vous en avez reçues combien, de carte cadeaux, la semaine dernière?
Parce que je ne sais pas si vous l’aviez remarqué, mais c’est LE cadeau à la mode cette année, encore plus que l’année dernière ! Déjà en 2006 on en avait pas mal parlé, mais cette année c’est encore pire, même le Figaro s’en fait l’écho. Et quand La Poste, qui se cherche des relais de croissance, se met à en vendre, c'est tout de même un signe !
Le produit carte cadeau n’est pas vraiment nouveau ; mais à mesure que le phénomène prend de l‘ampleur tout le monde s’y est mis ; dans la foulée du créateur Kadeos (filiale PPR), qui les vend depuis longtemps dans son réseau (Fnac entre autres), avec des visuels différents et des valeurs faciales adaptées, toutes les enseignes se sont lancées avec leur propres cartes : Sephora, Natures et découvertes, Virgin, assez légitimes sur le créneau du cadeau bien sûr, mais aussi des noms moins évidents, Décathlon, Monoprix, Darty… et mêmes les établissements bancaires se lancent maintenant sur le créneau ! (voir là et là) . Plus de 80 enseignes en France en proposent aujourd’hui !
Cependant, ce qui est quand même assez significatif cette année, c’est que certaines communiquent à présent exclusivement sur leur carte cadeau, en tant que produit véritable ! Dans un même numéro de « 20 minutes » fin décembre, on trouvait une pleine page de Décathlon vendant ses cartes auprès des particuliers (alors qu'ils parlaient avant surtout aux entreprises et CE), et une pleine page de Monoprix sur la sienne (voir ci-dessus) avec un claim bien calibré. Dans les vitrines de Noël des Galeries Lafayette Boulevard Haussmann, une pleine vitrine était uniquement dédiée à la carte, avec les différents visuels accrochés au mur et un mannequin vêtu d’une robe paco-rabanne-carte cadeau. Et j’en ai raté sûrement plein d’autres !
La carte cadeau devient donc une catégorie à part entière et dans quelques années, voire quelques mois, elle deviendra un véritable rayon dans les magasins, marketé et merchandisé comme tel.
Alors quelles raisons quand même pouvons-nous trouver à cet emballement de la demande, et cette multiplication de l’offre ?
22:45 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cartes cadeaux, carte cadeau, retail marketing, distribution | | Facebook
Démonstration produit
Pour nous faire voyager, une super publicité in situ , où comment faire une "démonstration produit" à peu de frais !
C'est la publicité pour le grand coffre de la Ford Fusion, repérée pour nous par Diane, la voyageuse du Marketing plein les doigts, à sa descente de l'avion à l'aéroport de Budapest.
Je trouve ça génial , et bien plus efficace que la tortue dont nous parlions là .. :)!
17:05 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ford fusion, publicité in situ, aéroport | | Facebook
23/12/2007
L'enfant et la marque : touché !
La scène se passe dans un magasin de vêtement de sport un samedi après-midi. Super Chat y est allé avec son père, qui veut lui acheter un bonnet (sa tête a grossi). Le choix se porte sur un bonnet noir et blanc, d’une marque apparemment connue dans les cours d’école et dans les rangs des sportifs (mais pas de moi), avec un logo devant et le nom de la marque derrière (ou inversement), bien visible en tout cas! (attention, ce n'est pas Super-chat en vrai sur la photo :o) )
Après avoir payé, le papa installe le bonnet sur la tête de son fils, sans précaution particulière, donc de travers, et le dit fils se précipite vers un miroir pour rectifier la chose en disant « Non, attend, il faut qu’on voit la marque ! »
Aaarrggh ! 5 ans et demi et déjà brand addict ! Le pouvoir d’influence et de nuisance des cours d’école est vraiment précoce !
Pour autant, ça ne se joue pas encore complètement via la publicité à leur âge, mais plus par l’influence des petits camarades qui portent ou non la même chose (la preuve, mon fils considère que Quechua est une « vraie » marque, parce que lui et tous ses petits copains portent beaucoup de ces produits Décathlon, alors que son père et moi la considérons comme une MDD ! Un beau coup marketing !)
Mais je réalise à cette occasion que mon fils est déjà entré dans cette catégorie "enfants clients" contre laquelle Daniel Pennac s’insurge dans son dernier livre « Chagrin d’école ». L’écrivain-prof s’étrangle de rage et de honte à l’écoute de cette Mamie Marketing qu’il entend déclarer à la radio que : "l'Ecole doit s'ouvrir à la publicité, laquelle serait une catégorie de l'information, elle-même instrument premier de l'instruction" (voir là, sur le blog de Greg, ce que ça peut donner !)
Pennac calcule même que chaque adolescent qu’il croise aujourd’hui porte sur son dos, et à ses pieds, et dans ses oreilles, pour 576 400 anciens francs (880€) de jeans de marque, de baskets must-have, de téléphone portable dernier cri et autres i-pod indispensables !
Ca le hérisse le prof, et il a raison, mais c’est justement notre métier de marketeur que de faire en sorte que tous nos clients, fussent-ils des enfants et des élèves, ne puissent pas se passer de nos produits, que ce soit par goût personnel ou sous la pression sociale !
Alors moi, en tant que maman-marketeuse, je suis schizophrène ! Partagée entre le coup de chapeau à la méthode marketing, au buzz, au trend-setting qui marchent si bien, et le souhait que mes enfants ne soient pas « prisonniers » de ce système, ou au moins qu’ils n’en soient pas dupes ….(ce qui est difficile à leur âge !)
Et je « tilte » quand je lis ce dialogue avec des « cancres des banlieues », raconté par l’ancien cancre Pennac :
22:50 Publié dans Kids & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marketing enfants, marque, buzz, chagrin d'école, pennac | | Facebook
Cher cadeau or not cher cadeau ?
J’aime bien les publicités Sephora.
Non, pas celle des abribus où la bombasse blonde sort de son paquet cadeau en plume, à peine plus originale que les "presque fées", tellement déjà vues, que nous ont sorties Marionnaud et Nocibé ce Noël.
Moi, celles qui me plaisent bien, ce sont celles de la campagne magazine, qui nous expliquent que chez Sephora, les cadeaux vont de 4,90€ (ou 5,90€) à 210€ (ou 240€), pour des tas de raisons différentes.
Les visuels de cette campagne ne sont certes pas à tomber par terre : d’abord parce que la poupée Stacy n’est pas hyper jolie (mais c’est pour Autistes sans frontières donc on lui pardonne)
Et les produits montrés ne sont pas très sexys non plus. Mais c’est normal puisque l’enseigne ne peut pas utiliser les produits des grandes marques qui font leur propres pub par ailleurs, et doit se recentrer sur ses exclusivités ou marques propres.
Non, ce qui me plait, c’est justement le texte de ces pubs qui donnent toutes ces raisons différentes d’acheter leurs cadeaux :
•de 4,90€ (parce qu’il vaut mieux donner que recevoir) à 240€ (parce qu’il vaut mieux recevoir que donner ) = ma préférée !
•de 8,90€ (si vous êtes garée en double-file) à 320€ (si vous avez un chauffeur)
•de 4,90€ (pour belle-maman) à 210€ (pour maman)
•de 4,90€ (pour mon mari) à 210€ (pour mon amant)
•de 8,90€ (Demande à ton père) à 190€ (demande à ton père)
•de 5,90€ (si vous pensez que 210€ c’est trop) à 210€ (si vous pensez que 5,90€ ce n’est pas assez)
C’est assez bien vu, politiquement incorrect à souhait, et ça me fait bien rire.
Et puis surtout cela reflète très bien les nouvelles tendances d’achat des consommateurs, qui modifient leurs niveaux de dépenses et leurs lieux d’achats en fonction de la valeur qu’ils accordent à ces mêmes achats.
Ce texte parle à ces consommateurs qui vont faire leurs courses chez Lidl, avec le sentiment de faire de bonnes affaires, mais sont prêts à claquer plusieurs centaines d’euros sur le i-phone ou le dernier it-bag.
Les clients ne sont plus classables aujourd’hui en fonction de leurs achats, car ils optimisent leurs dépenses. Et avec les cadeaux de Noël, en fonction de la personne à qui le cadeau est offert, il ne peut pas en être autrement !
Je pense donc que cette publicité a dû toucher ses cibles et passer le message que, quelle que soit la valeur accordée au récipiendaire et à la valeur du cadeau, on pouvait le trouver chez Sephora !
Par contre j’espère tout de même que demain, au pied du sapin, je serai moi-même du bon coté de l’arbitrage !
Joyeux Noël à tous !
P.S : Notez tout de même le macaron "Sephora.com = 24h/24 , 7j/7". C'est tout l'avantage de la e-shop sur le réseau de magasin (dans la mesure où la livraison arrive dans les temps !), et on en reparlera en février pour la prochaine conférence ADETEM Rhone-Alpes !
21:50 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadeau, sephora, arbitrage prix, élasticité prix | | Facebook
17/12/2007
Design Blunder ?
Sometimes we do design mistakes while trying to target better our customers' needs, without asking them.
Here's a joke about new rules for 2008 and a new pill bottle, created by the famous US retailer TARGET, to convince its older customers.
"New Rule: Stop screwing with old people.
TARGET is introducing a redesigned pill bottle that's square, with a bigger label. And the top is now the bottom. And by the time grandpa figures out how to open it, his ass will be in the morgue. Congratulations, Target, you just solved the Social Security crisis !".
Not very elegant , but maybe very true ..
17:30 Publié dans Design & Co | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : design, target, pill bottle, design for seniors, design produit | | Facebook
16/12/2007
Panne de voiture et pub radio
Le truc bien avec les pannes de voiture, c’est qu’elles vous obligent à échanger la vôtre (avec sa radio et toutes vos stations habituelles pré-réglées) contre une voiture de prêt où les stations radio ne sont pas du tout celles que vous écoutez d’habitude. C’est donc bon pour les oreilles et la culture générale, à défaut de l’être pour le seuil de tolérance aux tunnels de pub et autres tintamarres Rn’B (désolée c’est pas mon truc)
Grâce à ma panne, je suis donc tombée, en prenant ma voiture de prêt à 9h du matin, sur la station Europe 2 que je n’écoute d’habitude jamais. C’était l’heure du jeu où Nagui et Manu, les deux animateurs surexcités de cette tranche horaire, font deviner des annonceurs de pub à leurs auditeurs.
La règle du jeu est simple : On fait écouter au joueur / auditeur qui est au téléphone plusieurs spots publicitaires radio, en remplaçant le nom de la marque par un « NAGUIMANU » tonitruant. L’auditeur doit deviner le nom de la marque sur au moins 3 spots sur 5 pour gagner un cadeau.
Intéressant pour identifier le taux de reconnaissance d’un spot ! Et instructif d’ailleurs ..
J’ai joué en même temps que l’auditeur évidemment, en écoutant à la suite : un spot pour des piles, un pour une assurance /mutuelle, un pour une enseigne de grande consommation alimentaire, puis une pub pour une enseigne d’articles de sport, et enfin pour un magazine « people »
J’ai fait le même score que l’auditeur, à savoir que j’ai été totalement incapable d’identifier l’annonceur des piles et l’assureur, (dont je ne me rappelle pas même le nom aujourd’hui !) alors que j’ai identifié sans problème Auchan, Décathlon, et même Closer !
Alors pour quelles raisons, me demandais-je ?
18:25 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : publicité radio, europe 2, publicité | | Facebook
13/12/2007
Noir c'est noir ...
Grâce au toujours bien informé e-marketing.fr, je viens de découvrir une nouveauté en matière de marketing électroménager :
"Après des semaines de teasing réalisé par l'agence You to You (e-mailing, sac vide, etc.), une centaine de bloggers spécialisés dans l'électroménager a pu découvrir qui se cachait derrière le mystérieux expéditeur. Il s'agissait de Bosch qui souhaitait donner un ton original au lancement de sa gamme "Black Collection". La phase de teasing s'est achevée par une grande soirée où bloggers et responsables de la marque ont pu échanger. Une initiative qui pourrait avoir des suites dans la stratégie de communication de la marque."
Alors qu'est-ce qui est original dans tout ça ?
Le fait qu'une marque d'électroménager lance une nouvelle gamme de produit via le buzz on line ? Certes.
Ce n'est pas un circuit totalement habituel pour des produits aussi rébarbatifs et peu glamour que les lave-vaisselle, les aspirateurs ou les fers à repasser (Faux, me direz-vous, puisque j'ai moi-même parlé ici de l'iniative De Dietrich. Mais en matière d'appareils de cuisson -donc d'équipement de cuisine- , on a toujours plus frimé avec le design de ses appareils qu'avec le repassage...)
Dans ce cas précis, il est probable que les appareils noirs de cette "black collection" visent un public nettement plus masculin et "hype" que d'habitude, donc l'usage du on-line et des blogs est intéressant car on touche sans doute mieux la cible (d'ailleurs je suis hyper vexée de ne pas avoir été invitée, mais je ne blogue pas que sur l'électroménager .. :)
Mais il y a aussi quelque chose qui m'interpelle, plutôt du coté design et production que du coté communication:
22:43 Publié dans Design & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marketing produit, design, production, bosch, buzz | | Facebook
12/12/2007
Etoiles du design : mon palmarès
Les étoiles de l’Observeur du Design sont sorties ! Alors je peux y aller de mes petits coups de cœur et préférences totalement subjectives ..
Mon top one c’est Man’O, la Fontaine portable Veolia dessinée par les étudianst ENSCI, qui permet aux enfants de boire au robinet même s’ils sont trop petits, et sans y toucher ! Alors que Elastigirl et Superchat se sont relayés ce week-end pour nous jouer la gastro-folie, je ne peux qu’abonder dans ce sens.
Mon top deux, c’est le « love seat » pour boire du champagne, créé par le fameux Karim Rashid pour Veuve Cliquot, et qui sera vendu aux hôtels et bars de luxe ; c’est à la fois beau et sensuel, convivial et ludique, et ça renouvelle aussi bien le fauteuil de conversation que l’acte social même de boire du champagne.
Mon top trois, c’est l’interrupteur Legrand en cuir. Lors d’une conférence « marketing et innovation » organisée par l’IAE de Lyon, Frédéric Beuvry, directeur du design corporate du groupe SEB, nous disait qu’il trouvait le rayon « interrupteurs » affligeant de banalité. En complétant avec cette belle idée sa collection d'interrupteurs porcelaine décorés d’or ou de couleurs, et imaginés par les 5 .5 designers et plein d'autres grands noms, Legrand avance dans le bon sens!
Et mon « prix spécial du jury », c’est pour le narguilé d’Airdiem, dessiné par Nedda El Asmar pour mon copain Eric. Quand je pense que j’avais des doutes quand il m’a présenté son projet il y a quelques années, en me demandant qui pourrait bien s’intéresser à des narguilés de luxe ! Je me suis plantée sur toute la ligne ! Je suis fière de dire aujourd’hui qu’il avait raison et de voir son produit primé dans cet observatoire !
Vous pourrez aller voir là tous les produits distingués par l’Observeur … et choisir votre coup de cœur à vous !
P.S : Mention spéciale quand même pour la dernière création Dyson le sèche mains électrique Airblade, hygiénique, novateur et beau (plus que l'aspirateur Dyson en tout cas .. :o)
22:35 Publié dans Design & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Design, design produit, designers, observeur du design, airdiem | | Facebook
Je n'ai pas une tête de client !???
Vous allez dire que je rabâche avec mes histoires d’expériences client malheureuses, mais franchement quand je lis ce qui vient d’arriver à Grégory Pouy dans sa banque, il y a vraiment de quoi être énervée ! Se faire refouler au sas (super accueillant, déjà) parce qu’on n’a pas une tête de client !!
Déjà que j’ai souvent l’impression qu’avec les banques on paie pour leur faire gagner de l'argent, alors que ça devrait être l’inverse ; mais il ne manquerait plus qu’on me refuse l’entrée parce que je ne ressemble pas à un client !!! C’est une "perle" qui mériterait de figurer dans le dernier livre de M. Hababou.
Franchement ça prouve que dans certaines entreprises, on marche sur la tête ! Alors que justement le pape du marketing M. Kotler vient de sortir un livre indispensable sur les 10 « péchés mortels en marketing » dont le premier chapitre est : « l’entreprise ne se concentre pas assez sur son marché et ne se laisse pas guider par les clients ! »
Et quels sont d’après M. Kotler "les symptômes d’une entreprise dont l’orientation client n’est pas suffisante ?
•La plupart des salariés estiment que seules les directions marketing et commerciales doivent servir le client
•Aucune formation n’a été mise en place pour créer une culture client
•Aucune incitation financière ne pousse à soigner particulièrement le client"
Dont acte …
Je serais la HSBC, j’aurai du souci à me faire, car même si Grégory ne la citait pas dans le titre de sa note pour ne pas faire trop de mal, j’aurais bien envie de le faire pour lui. Sans parler de tous ses lecteurs qui ont lu la chose …
17:35 Publié dans Expérience client | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Expérience client, sens du client, HSBC, Cyrillus, Kotler | | Facebook
Cartes co-brandées : pour nous les femmes ...
En matière de cartes co-brandées et pour continuer les discussions entamées ici, mon petit doigt m'a dit que le LCL avait placé plus de
20 000 cartes affinitaires «vélo» depuis son lancement; et qu’ils cherchent à en développer d’autres modèles, vers des univers affinitaires plus en en phase avec la cible féminine, par exemple…
Je serais curieuse de savoir quel est le comportement de ces porteurs de carte « vélo » depuis qu’ils en sont détenteurs ? Et si ils ont généré du CA incrémental pour le LCL, pour amortir les dépenses marketing et les services supplémentaires qui leurs sont proposés ? Car même si une partie des charges sont sans doute assumées par le co-partenaire (en l’occurrence le tour de France), ça ne doit pas être évident de financer ce type de business model …
Pour autant il y a maintenant foule sur le créneau co-branding et affinitaire, et le créneau "femmes" vient d'être préempté par la BRED, qui se lance aussi !« Le gender marketing s'invite dans le secteur bancaire. La Bred Banque Populaire et MasterCard créent Bred Affinity®, la première carte bancaire conçue pour les femmes. Cette carte affinitaire, la première du genre en France, allie les avantages d’une carte de paiement internationale à des services exclusifs et des réductions dans des enseignes partenaires. Les porteuses de la carte pourront ainsi bénéficier de services destinés à leur faciliter leur vie quotidienne: alerte SMS pour payer un achat en trois fois, numéros d’urgence en cas de panne ou d’incident domestique, garantie achat et garantie vente à distance, ou encore prolongation de 1 ou 2 années des garanties accordées par les constructeurs (hi-fi, électroménager, etc.) »
Depuis que le communiqué de presse est sorti , il y en a que cela fait rire (un homme, tiens ?), et d'autres que cela attire déjà (des femmes, tiens, tiens ?) ! ;o)
Quel est l’enjeu après tout ? Et bien rester dans les portefeuilles et être utilisé le plus souvent possible ! Alors qu’il y a déjà foule dans nos porte-cartes, comme le rappelle cet excellent article édité par la newsletter Performance client de La Poste, les cartes co-brandées pourraient changer un peu la « géographie » des programmes de fidélité et prendre la place de certaines cartes existantes ; notamment grâce à leur batterie de « services fidélisants » qui vont au-delà des systèmes de cash-back habituels…
Ces nouveaux avantages sont facialement séduisants pour les clients et en plus le taux d’utilisation des services en question sera certainement loin des 100% , ce qui est toujours bon pour l’économie du programme ! Surtout si ça fait plus acheter ..
L’aventure co-branding ne fait que commencer !
P.S du 20 décembre : Et pour couronner le tout (et prouver que ces cartes deviennent une catégorie à part entière), elles ont maintenant un prix !
Organisés par Publi-News, Alténor Consulting, MasterCard, et Affinion International, Les Oscards 2007 distinguent la Bred, Renault LCL et Auchan
Vous pourrez voir les détails là .
Cela m'apprend aussi que j'ignorais l'existence de la carte Renault :(
Mais là ça va devenir difficile de se tenir à jour de toutes les sorties...
17:15 Publié dans Fidélisation et fidélité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Carte de fidélité, programme de fidélité, co-branding, BRED, LCL, affinité | | Facebook
10/12/2007
Futur du design
Parce qu'il faut bien commencer un jour, les futurs Starck, Patrick Jouin, Konstantin Grcic ou Ora-Ito sont encore à l'école. Et c'est pour cela que le Centre du Design Rhone Alpes mène depuis plusieurs années une étude Jeunes Designers, qui récolte et analyse les travaux des étudiants designers diplômés dans l'année.
L'idée est de détecter les jeunes talents, de promouvoir leurs formations, et de faire ressortir d'éventuels courants ou nouvelles idées auxquelles ces "jeunes pousses" seraient sensibles.
Pour ce millésime 2007 nous avons réussi à récolter 188 projets d'étudiants venant d'une cinquantaine d'écoles, dont pour la première fois une dizaine d'écoles étrangères. Et vous pourrez voir ici la Galerie de Projets où s'affichent les oeuvres de ces étudiants , de façon aléatoire mais classés par catégorie (design produit, design graphique , design textile .. etc ). Il y a des choses trés sympas et trés intelligentes, même si tout n'est pas au même niveau, et ça vaut le coup d'oeil !
L'analyse sera ensuite disponible sur CD ROM pour les adhérents du Centre.
Parmi les projets que j'ai enregistrés en travaillant sur ce projet, j'ai eu un coup de coeur personnel, pour un produit tellement basique et évident que je me demande encore comment on n'y avait pas pensé avant !
Parce que mon moment difficile dans la journée, c'est après le déjeuner, sur la digestion, je rèverais de pouvoir faire la sieste tous les jours. Mais ce n'est hélas pas possible car toutes les entreprises n'offrent pas de salles de repos où faire cette pause, pourtant si salutaire pour notre santé. Et nous en sommes réduits à dodeliner devant nos écrans à l'heure fatidique, jusqu'au point de non-retour où les touches du clavier sont incrustées sur notre joue (enfin, surtout pour moi).
L'un des étudiants présents dans cette étude a trouvé une solution épatante a mon probleme, qui permet de se poser tranquillement sur son bureau, certes pas de façon totalement discrète, mais au moins confortable et ergonomique, parce que la sieste c'est créatif ! Vous pourrez voir tous les détails là.
J'espère que l'éditeur Vitra , qui est cité dans le projet, finira par le sortir vraiment : J'achète !!
20:55 Publié dans Design & Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : centre du design rhone alpes, jeunes designers, ecole de design | | Facebook
09/12/2007
Du yaourt dans le shampoing
Dans un monde où les consommateurs sont de plus en plus zappeurs, de plus en plus sollicités, il est bien sûr de plus en plus difficile de les attraper pour leur passer un message publicitaire ; c'est la réalité à laquelle tous les marketeurs sont confrontés aujourd'hui.
Dans ces circonstances, les marques sont à la recherche de toutes les solutions qui pourraient leur permettre de toucher leur cible de façon plus captive et qualitative. Et on trouve des idées tous les jours !
Je connaissais le street marketing, dont je vous avais parlé là, mais je ne connaissais pas le coiffeur-marketing !
Or la e-news Marketing Mag m'apprend que Danone distribuera des yaourts Essensis dans les salons Jean-Claude Biguine ce mois-ci !
"Ce partenariat devrait permettre à la marque Essensis de toucher directement leur cible avec un fort taux de pénétration, c'est-à-dire le profil type des clientes des salons Jean-Claude Biguine : féminines, citadines, entre 25 et 50 ans, intéressées par la beauté, la forme et le bien-être."
Bon alors, si je comprends bien, on viendra me parler yaourt et beauté-qui-vient-de-l'intérieur pendant que ma couleur sera en train de poser et que mon coiffeur s'acharnera sur mon brushing à m'en arracher la tête !
J'ai des doutes ...
17:09 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : marketing, démonstration, essensis, danone, coiffeur, jean-claude biguine | | Facebook
Quatrième semaine ... et fin !
En fait, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle...
La bonne c'est qu'après avoir passé mon entretien final avec DG, pour le poste "développement produit", et pour lequel j'étais en fait la dernière en lice, j'ai reçu une réponse positive et le DM (N+1) m'a proposé le poste.
La mauvaise c'est que, dans la même conversation téléphonique où il me disait que j'étais choisie, il m'a donné une proposition de rémunération qui était très en deçà de ce que j'avais demandé (alors que je pensais ce point validé depuis le tout début du process de recrutement, vu que c'était un point discriminant avant même d'être vue par les consultants !) Apparemment tout le problème venait du fait d'intégrer ou non l'intérèssement et la participation dans l'enveloppe discutée, ce qui n'est tout de même pas pareil, surtout que ce sont des montants qui ne sont pas garantis...
Ma motivation pour un poste qui avait quasiment tout pour me plaire est retombée d'un coup, comme un soufflé ! Aussi bas que mon intérêt avait été élevé ! Parce que j'ai eu l'impression que le contrat que j'avais proposé clairement depuis le début n'était pas respecté, parce que tout s'est fait par téléphone et par courrier recommandé, et par l'intermédiaire du consultant du cabinet ...
16:27 Publié dans Job search | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : recherche d'emploi, entretiens, cabinet de recrutement, tests de personnalité | | Facebook
02/12/2007
Marketing et service client … et au revoir à une grande dame
Dans un numéro récent du magazine Relation Client, j’ai trouvé un article extrêmement intéressant de Géraldine Caillet sur le thème de la collaboration entre Marketing et Service client, qui fonctionnent encore souvent comme frères ennemis dans les entreprises.
Même si la cause du client a pu faire quelques progrès ces 10 dernières années, comme l’a constaté Ralph Hababou (avec qui j’ai eu la chance de déjeuner cette semaine :o) ), on est pourtant encore loin du dialogue idéal entre ces deux entités.
Dans l’idéal en effet, les responsables des services clients seraient systématiquement impliqués dans tous les projets de création produits ou services, car ils ont le contact terrain et détectent « les signaux faibles » en provenance des clients.
Dans l’idéal le marketing travaillerait de manière rapprochée avec les équipes clientèles, pour récolter les données qui permettraient de clarifier ses ciblages, tout en assurant un rôle pédagogique régulier auprès de ces mêmes équipes, pour décomposer une offre ou une promo.
Dans l’idéal, rappelle M. Hababou, dans cet article comme dans son dernier livre, « les services marketing et clients se construiraient ensemble et autour du client ».
Mais cela implique d’une part une véritable humilité et un respect mutuel pour construire la confiance et la coopération. Et d’autre part cela nécessite un postulat managérial fort : gérer comme les Anglo-saxons de manière conjointe les départements Marketing et Client, en rattachant ces deux services à une direction unique.
Or c’est encore rarement la situation constatée :
« Tantôt on assiste à la présence d’un marketing embryonnaire face à un client imposant, tantôt l’inverse. » Soit toujours un rapport de force ! Sans parler des cas, qui se raréfient heureusement, où le service client est le dernier recours pour caser les « bras cassés », ou refoulés de l’entreprise dont personnes ne veut .. Et même si ce n’est pas le cas, le service client, souvent considéré comme un centre de coût, souffre d’une image dévalorisée par rapport au service marketing.
De fait les objectifs respectifs sont souvent antagonistes : l’un construit son offre autour de promesse, avec une vision à court terme et l’objectif de conquérir des clients ; l’autre gère les problèmes et essaie de trouver des solutions, avec une vision plus long terme et l’objectif de fidéliser ces mêmes clients. Et on retrouve bien cette dichotomie dont je me plaignais là..
Mais certaines entreprises commencent à se tourner vers une vraie fidélisation, et à réaliser que le service est aussi important que le produit, et que l’organisation harmonieuse de ces deux services est la condition sine qua non du succès d’une offre multicanal.
C'est ainsi que, grâce aux nouveaux secteurs pour lesquels la Relation Client est devenu cruciale (téléphonie, FAI), on assiste à un rééquilibrage ; dans certaines entreprises on pratique les échanges de poste, et la RC est un élément de la stratégie de l’entreprise, une volonté clairement affichée de la direction générale. Comme chez Club Internet, où 50% des effectifs sont tournés vers la Relation Client, où tous les développements d’offres prennent en considération les remarques du service client, où l’intégration d’un collaborateur passe par l’immersion dans ledit service.. Et chez qui une personne est entièrement dédiée à la relation entre les deux entités.
C’était justement mon métier. Pendant 2 ans j’ai été Responsable Relations Consommateurs d’une marque d’électroménager, rattachée à la Responsable du Service Client et au Directeur Marketing. Ma mission était justement de rapporter la parole des clients auprès des équipes marketing, et de représenter le Client pour concevoir les opérations de promotions, les catalogues ou les campagnes de publicité. Ma mission était aussi de former et d’informer les équipes de conseillers consommateurs, sur les produits ou les actions de la marque, pour qu’ils soient mieux formés et mieux intégrés. C’était passionnant et nouveau de faire avancer la cause du consommateur. Et mon attachement au Sens du Client prôné par Thierry Spencer ou M. Hababou vient en partie de cette expérience.
Mais surtout il vient de celle qui m’a managée et formée pendant cette période, Joëlle Mottu.
Joëlle m’a appris le métier, m’a transmis sa passion pour le service au client (elle qui était mathématicienne !). Elle nous a offert à tous le petit livre Service Compris, elle a mis en œuvre le premier système informatique intégré de relation client consommateur/distributeur. Elle a ensuite partagé cette passion et ces expériences avec de nombreuses autres équipes et entreprises, en tant que consultante et formatrice.
Joëlle nous a quitté vendredi soir, après s’être battue pendant plus de deux ans contre la maladie, puis le traitement de cette même maladie. Elle a résisté avec toute la force et le positivisme et la bonne humeur dont elle a toujours été capable, et qu’elle nous insufflait après nos longues journées passées à régler des problèmes clients. Mais toutes ses forces n’ont pas suffi pour protéger son corps affaibli.
La Relation Client perd une grande dame, et je perds une grande amie.
Merci Joëlle, de nombreux clients et conseillers clientèle te doivent beaucoup !
Ses proches lui diront au revoir jeudi prochain 6 décembre. Si vous la connaissiez et souhaitez avoir des détails, contactez-moi par mail.
00:05 Publié dans Marketing & Co | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : relation client, service client, marketing, Joëlle Mottu, service gagnant | | Facebook
01/12/2007
Merci d'être venus !
Vous étiez 4140 visiteurs uniques en Novembre !
C'était mon effet waouh de la semaine ..:)
Merci!
23:50 Publié dans Le vide-poches | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook