Marketing is design

Dans la série « styles » le radiateur ornemental Heatwave dessiné par Joss Laerman : quitte à ce qu’il soit visible, autant que le radiateur soit beau ; mais quelle prouesse technique !

Dans la série des inspirations biomorphes (la Nature comme modèle) la "chambre utérus" était très impressionnante, mais c’est la poésie de la Table Fleur avec son tapis qui m’a séduite : dans cette œuvre décorative du commissaire de l’expo lui-même Hubert Le Gall, l’ « ombre » des marguerites de la table est chinée dans l’étoffe même du tapis !
Et puis la bibliothèque « Amnésie » de André Branzi , éditée par Vitra où l’arbre est le tronc central (l'appui de notre culture peut-être?), sur lequel viennent s’appuyer les étagères en aluminium (je n’ai pas trouvé de photos mais ça vous obligera à aller le voir).

Dans la série « détournements d’objets », là où le créateur fabrique un fauteuil avec des chutes de tissu, ou une table avec un tambour de lave-linge, j’ai rêvé devant un luminaire fabriqué avec des objets en plastique ramassés sur la plage (le Tide chandelier de Stuart Haygarth, magnifique en vrai, mais la photo ne lui rend pas justice). <
Et j’ai halluciné devant la lampe Porca Miseria d’ Ingo Maurer, constituée de jets de couverts et de vaisselle cassée ! Je n’aurai jamais pu imaginer qu’on puisse représenter physiquement une scène de ménage !!



Pour se remettre de ces émotions , il faut visiter la « chambre cocon », lumineuse et colorée, de Verner Panton .
Oui, ça vaut la peine d’attendre que les 6 personnes autorisées soient sorties, pour aller à votre tour et sans chaussettes vous lover dans les creux et les courbes de cette installation, et vous ressourcer sur la voix de Stevie Wonder.

Une belle expérience et des sources d’inspiration infinies, aussi bien pour une prochaine œuvre d’artiste-designer unique, que pour une future production industrielle.