Marketing is design

La conférence du 14 juin dernier a rempli toutes ses promesses et permis de répondre à la question principale : le "vert" fait-il vendre?

La réponse donnée par Lesieur, et Schneider Electric est OUI : si on respecte plusieurs facteurs clés de succés:

• Analyser l'amont et l'aval d'un produit ou service, pour identifier les sources principales d'impact sur l'environnement dans la chine de valeur (la production de colza pour une huile, où le transport de celle-ci??)
• Mesurer d'abord ses performances  (identifier/mesurer tous les indicateurs de protection homme /environnement dans TOUS les produits Schneider electric - un travail de titan!)
• Les publier en toute transparence, pour faire prendre conscience des enjeux aux clients et autres acteurs
• Communiquer sur les efforts faits auprès des cibles clientes, mais le faire au bon moment, quand les résultats sont tangibles et/ou la demande réelle, et sans oublier les arguments de vente principaux (un aspirateur doit aspirer, même s'il est éco-concu)..
• Montrer l'exemple et faire du lobbying eventuellement pour faire avancer le marché (voire emmener avec soi toute une filière de producteurs agricoles réticents au départ!) et transformer un engagement citoyen en véritable avantage concurrentiel

La demande des consommateurs et la loi font avancer les choses en BtoC, et donc en BtoB! Et les deux marchés qui nous ont été présentés ont réussi le pari de l'engagement ET de l'efficacité commerciale, avec Fleur de Colza (+2 pts de PDM volume) et les gammes Green Premium. (30% du CA!)

On peut donc "vendre" en faisant du "vert" ! Merci à Carine Rial et Marie-France Vernierde nous l'avoir expliqué, et Merci à David Garbous et Serge Theoleyre de nous l'avoir prouvé!

L'exemple est à suivre !